Ueshiba Morihei, fondateur de l’aikido, fait appel à trois types de notions pour parvenir au contrôle de l’adversaire :
- le corps doit être entraîné et consolidé par des pratiques spécifiques,
- l’esprit doit être ouvert à une conception de soi et du monde par la pratique religieuse et une gestuelle ritualisée, propice au développement de la compassion. (influence bouddhiste ?10),
- la conscience doit s’appliquer à faire faire au corps les mouvements justes, c’est-à-dire ceux qui, suivant l’observation de la nature, ne sont pas porteurs d’une violence propre à l’humain.
Cela consistait à dire que si l’on écartait l’intention d’être violent et que l’on ne manifestait pas l’opposition en tant que telle, on évoluait nécessairement vers la non-violence. D’ailleurs, la mise à mort rituelle que constituait chaque projection ou immobilisation était justifiée par l’argumentation suivante : l’adversaire qui est terrassé perçoit l’inutilité de son agression et renonce à la répéter. Il exprime ce renoncement par le fait de frapper le tatami11 en signe de reddition ou en acceptant d’effectuer une chute qui exprime sa défaite. Il était dit également qu’à défaut d’une telle attitude, il se blesserait lui-même puisque l’aikidoka ne relâcherait pas son emprise, attendu qu’elle était juste puisque fondée sur une intention de ne pas s’opposer.
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